Biographie
Né le 2 novembre 1975 à La Rochelle, Luc Arbogast s’est très tôt plongé dans l’univers médiéval. Jeune élève, il s’intéresse au théâtre et commence sa carrière artistique à l’âge de 10 ans, en participant à « Transhumance », spectacle son et lumière traitant de la création du Val Saint-Grégoire. L’approche du jeu de rôle médiéval-fantastique (Stormbringer, Légendes celtiques, Hawkmoon) lui permet, à son adolescence, de développer une sensibilité à la magie, à l’histoire, et à la poésie.
La découverte pendant l’adolescence de musiques traditionnelles vient bousculer sa sensibilité. En effet, l’album « Almanach » du groupe Malicorne deviendra son album de chevet, au côté de « Armes illégales » de Castelhemis, « Le cimetière des arlequins » du groupe Ange et « Irish Jig » de Gwendal. Pendant cette période, Luc passe le plus clair de son temps en promenades forestières et en dessin, discipline dans laquelle il rencontre quelques réussites notables.
A l’écoute de ses émotions, Luc basculera de la culture punk-métal à la musique traditionnelle, tout en continuant à jouer comme frontman dans le groupe CHAOS SQUAD, fondé en 1993 avec son frère Yann, fusionnant ces différents styles. Le groupe s’arrêtera en 1995. Luc s’essaye à la rédaction d’un roman médiéval fantastique, idée qu’il abandonne pour se consacrer pleinement à la musique. Au fil de bonnes et mauvaises rencontres, il saura faire la part des choses pour découvrir son amour de la musique. Bien qu’ayant suivi une scolarité houleuse (les cours de collège ayant été totalement sacrifiés au dessin et à la rédaction de poésie), Luc n’en demeure pas moins persuadé que quelque chose est possible sans aucun bagage scolaire et sans diplôme. Jeune adulte, il endosse tour à tour diverses tenues: cracheur de feu, mannequin, body piercer… En 1996, suite à la découverte fortuite de ses capacités vocales, il fonde le groupe Angenon, avec Toïvo Rolser, dont les compositions irlando-médiévales connurent un vif succès dans les pub strasbourgeois.
C’est tout naturellement que Luc décidera de se produire dans la rue, à ce moment là il n’a pas encore choisi de vivre de la musique, et oscille entre sécurité d’emploi et liberté. Il choisira la liberté. Pendant 17 ans, il multipliera les spectacles vivants, sa musique et sa voix l’emmèneront sur nombre de routes de France, parfois à l’étranger. Son premier album auto-produit « Fjall d’Yr Vinur » lancera sa carrière et permettra de mettre à jour les diverses facettes musicales d’une oeuvre encore inachevée: 2004 « Domus », 2007 « Hortus Dei », 2009 « Aux portes de Sananda », 2012 « Canticum in Terra ».
En 2013, il relève le défi de participer au fameux télé-crochet de TF1 « The Voice »: malgré son élimination à l’issue des live, il sera une des figures marquantes de la saison 2, comme l’a prouvé son 6ème album, « Odysseus », qui sera disque de platine – 200 000 exemplaires vendus – en quelque ssemaines.
Cette nouvelle renommée l’amène à remplir l’Olympia de Paris en février 2014, puis en tournée dans toute la France avec son spectacle « Odysseanima ».
En août 2014, il sort « Oreflam », 7ème album studio, aux racines féodales et puissantes. Il sera disque d’or, et la tournée qui a suivi, qu’elle soit en salle ou en église – In Ecclesia – fait salle comble.
C’est sur ce terreau fertile que Luc vit désormais et continue son Å“uvre créatrice, espérant à chaque nouvel album amener l’auditeur à redécouvrir l’univers médiéval et sa propre sensibilité. Ce qui frappe d’abord le public est le contraste voix/physique de l’artiste, puis l’immense sincérité de celui-ci dans l’exécution des textes. Luc s’abandonne à la musique avec ferveur et aborde les textes anciens, traitant de la vie quotidienne ou de spiritualité avec une foi indiscutable.